Dans le treizième tome de l'"Histoire du Diocèse de Paris contenant les paroisses et terres du Doyenné du Vieux Corbeil", datant de 1757, l'abbé Lebeuf a écrit :

De même qu'il y a deux Mareuil dans le Diocèse de Paris, il y a aussi deux Marolles. Celui-ci, qui est dans la Brie, est le premier connu et le plus ancien ; l'autre Marolles est dans le Doyenné de Montlhéry, dit autrefois de Linais. Mais ces deux lieux, quoique nommés aujourd'hui de même, ne paraissent pas avoir la même étymologie. Celui du Doyenné de Montlhéry est dans une vaste plaine très découverte ; et celui-ci sur la pente d'un petit coteau, au bas duquel passe le ruisseau de Revillon, et un autre plus petit entre la Forêt de Grosbois et celle qu'on appelle les Bois de Notre-Dame. Marolles-en-Brie ne paraît point avoir été un lieu où l'on ait eu besoin de faire des mares pour conserver l'eau, comme dans l'autre Marolles, pays sec.

De cette dernière phrase, on peut déduire que s'il n'y avait pas besoin de conserver l'eau, c'est qu'elle était abondante.
C'est cette abondance qui explique la présence sur la commune de nombreux puits. Certains sont toujours visibles, d'autres ont été cachés derrière un mur, d'autres sont dans des propriétés privées...
De nos jours nous avons tendance à considérer les puits comme des éléments purement décoratifs... qui se souvient encore de leur utilité première et des efforts qui devaient être faits au quotidien pour obtenir une eau glacée ?
Voici une carte des environs de 1780, indiquant la position approximative des puits connus. Il en existe certainement d'autres !

carte des puits puits_vide